C’est peu dire que les intervenantes de La Passerelle sont des adeptes du lien. En fait, elles en vivent ! Elles en vivent tant qu’elles savent que tout le monde devrait aussi en vivre.
Alors, quand s’est posée pour elles la question du « comment ? », la réponse était déjà là, toute trouvée. Créer, à cet endroit qui est déjà, géographiquement, une passerelle, un lieu d’écoute, de dialogue, de soin, pour accompagner les voisins (et les moins voisins) dans leur vie.
Car, après tout, il n’est pas si banal, cet endroit, dans ce qui fut le hameau de la « Ferme de la Vallée » (renommée pour ses fraises), à la frontière de Palaiseau, à mi-chemin entre Lozère et Le Guichet. Sur ce chemin qui, dans le temps, menait au « pont de bois », par opposition au « pont de pierre », qui, lui, a toujours sa rue, quelques 400m plus à l’Ouest ; le « pont de bois » a été remplacé il y a bien longtemps pas cette passerelle en ciment qui enjambe la ligne du RER, et qui fait toujours jonction entre ceux du nord, et ceux du sud.
Un trait d’union, donc, que cette passerelle. Alors, est-ce un hasard si elle débouche au niveau des « Agapes », la fameuse table d’hôtes où, naguère trônait le bar « Au pont de bois », haut lieu (et lieu haut en couleur) de convivialité locale ? Sûrement pas !
En tous cas, cette histoire si lisible dans la géographie de l’Orsay d’aujourd’hui, si présente dans le coeur de ses habitants, nous inspire. Elle nous dicte qu’il faut, même / surtout dans une époque où l’indifférence s’installe, où la relation devient numérique, créer du lien humain, de la convivialité.
C’est pour cela que « La Passerelle » est un lieu marqué dont nous espérons qu’il éclairera ceux qui nous entourent, même si nous ne les connaissons pas (encore).
Alors, bienvenue chez nous !